Femmes au volant....
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La prêtresse du rallye...
Les femmes et l'automobile...
Vaste sujet.
Lorsqu'on évoque les femmes qui ne savent pas conduire, il me semble qu'on pourrait étendre (ça commence d'ailleurs à devenir la tendance, et c'est inquiétant !) le phénomène à tout simplement tous les gens que la composition et le fonctionnement d'une automobile n'intéressent absolument pas, voire révulse : on ne peut pas se servir correctement d'un outil auquel on ne comprend rien et que l'on ne ressent pas. Ca semble logique.
Autrefois et il n'y a pas si longtemps que cela, lorsqu'on voyait un véhicule au comportement douteux, on disait "tiens, c'est une femme !", et le verdict était bon à 98% Aujourd'hui il faut y regarder à deux fois, car depuis que ces messieurs trentenaires meublent leurs week-ends à jouer à la poupée avec leurs enfants pendant que mesdames libérées font des "trucs entre filles" (entre autres s'apprendre mutuellement à castrer leur mecs...), on commence à voir de tout au volant et surtout plus personne sous le capot...
La femme au volant, ce fut d'abord une forme de distinction, de rébellion dans les années 20, au ême titre que se couper les cheveux ou arborer un fume-cigarettes.
Je dis rebellion pour les plus jeunes, j'ajoute distinction pour les autres, distinction sociale avant tout.
Madame n'était pas seulement la poulette qui pose à côté de l'auto dans les concours d'élégance, c'était aussi la conductrice avant-gardiste, d'une grande signification à cette époque.
Dans les années 40/50, on est tombé dans la nunucherie la plus complète : l'argument commercial. La femme commençait à compter dans le choix des achats, et Madame donnait son avis sur tout, y compris ce qui ne la concernait pas..... (c'est d'ailleurs à cette époque qu'on lui a accordé le droit de vote, on se demande bien pourquoi dans la mesure où l'individu femelle type des années 40, hormis un doctorat en bigoudis option ragotage entre voisines, et un diplôme d'honneur pour bonne tenue de la maison, n'était pas d'une pertinence flagrante dans les domaines généralistes...
Mais dans les publicités une bonne voiture était une automobile qui plaisait à madame autant qu'à monsieur (encore heureux, à cette époque les enfants restaient à leur place : ils se tassaient à l'arrière et ils la fermaient !). L'ergonomie y a gagné ou perdu selon la façon dont on envisage les choses, le populisme y a indégnablement gagné, le caractère évidemment y a laissé des plumes...
Il n'empêche que, tout comme l'aviation, l'automobile avait ses égéries, pilotes avant tout, dénuées à la naissance de la fonction "zut j'me suis cassé un ongle" et du plot de sécurité qui empêche généralement, instinct de procréation oblige, de dépasser les limites d'accès au danger. Certaines ainsi violaient ce territoire sacré réservé aux porteurs de testostérone et y faisaient merveille, d'agilité et d'intelligence. Chapeau bas, et voici qui prouve qu'une femme, lorsqu'elle n'est pas une cruche, n'a nullement besoin d'un mouvement social derrière elle pour se faire respecter : le respect, ça ne se revendique pas, ça se mérite !
On ne fera pas (encore car je me doute que vous n'allez pas vous priver pour ressortir les archives au fil des mois !) la liste des femmes pilotes qui pour certaines y laissèrent leur vie, mais je ne peux pas flâner sur ce sujet sans immédiatement y poster mon admiration pour celle qui dompta le monstre le plus infernal de tous les temps, rien que cela mérite qu'on se retourne sur son passage, j'ai nommé la S1 et son souffle de Dark Vador : Michèle Mouton.
Pourquoi elle ? Parce qu'elle a prouvé qu'on peut être une "vraie femme" (j'entends pas une camionneuse...) et un maître (une maîtresse, c'est plus... plus...) du pilotage.
Vous trouverez toutes les videos nécessaires à l'illustration sur Youtube, évidemment, mais quoi de plus magnifique qu'une fille qui se glisse entre les arceaux, réajuste son rouge à lèvres, enfile son casque, ses gants sur des ongles d'un écarlat sans bavure, .............................. et colle une raclée magistrale à tout ce qui roule aux alentours ?
Inoubliable Pikes Peak 1985, mais tant d'autres moments bouleversants, largement au-delà du raisonnable, tout simplement "au-dessus" sans aucune contestation possible, mais avec des atouts en plus, ou des trucs en moins ça dépend comment on se place.... , mais en tout cas la magie du talent.
Respect, Madame.
Vaste sujet.
Lorsqu'on évoque les femmes qui ne savent pas conduire, il me semble qu'on pourrait étendre (ça commence d'ailleurs à devenir la tendance, et c'est inquiétant !) le phénomène à tout simplement tous les gens que la composition et le fonctionnement d'une automobile n'intéressent absolument pas, voire révulse : on ne peut pas se servir correctement d'un outil auquel on ne comprend rien et que l'on ne ressent pas. Ca semble logique.
Autrefois et il n'y a pas si longtemps que cela, lorsqu'on voyait un véhicule au comportement douteux, on disait "tiens, c'est une femme !", et le verdict était bon à 98% Aujourd'hui il faut y regarder à deux fois, car depuis que ces messieurs trentenaires meublent leurs week-ends à jouer à la poupée avec leurs enfants pendant que mesdames libérées font des "trucs entre filles" (entre autres s'apprendre mutuellement à castrer leur mecs...), on commence à voir de tout au volant et surtout plus personne sous le capot...
La femme au volant, ce fut d'abord une forme de distinction, de rébellion dans les années 20, au ême titre que se couper les cheveux ou arborer un fume-cigarettes.
Je dis rebellion pour les plus jeunes, j'ajoute distinction pour les autres, distinction sociale avant tout.
Madame n'était pas seulement la poulette qui pose à côté de l'auto dans les concours d'élégance, c'était aussi la conductrice avant-gardiste, d'une grande signification à cette époque.
Dans les années 40/50, on est tombé dans la nunucherie la plus complète : l'argument commercial. La femme commençait à compter dans le choix des achats, et Madame donnait son avis sur tout, y compris ce qui ne la concernait pas..... (c'est d'ailleurs à cette époque qu'on lui a accordé le droit de vote, on se demande bien pourquoi dans la mesure où l'individu femelle type des années 40, hormis un doctorat en bigoudis option ragotage entre voisines, et un diplôme d'honneur pour bonne tenue de la maison, n'était pas d'une pertinence flagrante dans les domaines généralistes...
Mais dans les publicités une bonne voiture était une automobile qui plaisait à madame autant qu'à monsieur (encore heureux, à cette époque les enfants restaient à leur place : ils se tassaient à l'arrière et ils la fermaient !). L'ergonomie y a gagné ou perdu selon la façon dont on envisage les choses, le populisme y a indégnablement gagné, le caractère évidemment y a laissé des plumes...
Il n'empêche que, tout comme l'aviation, l'automobile avait ses égéries, pilotes avant tout, dénuées à la naissance de la fonction "zut j'me suis cassé un ongle" et du plot de sécurité qui empêche généralement, instinct de procréation oblige, de dépasser les limites d'accès au danger. Certaines ainsi violaient ce territoire sacré réservé aux porteurs de testostérone et y faisaient merveille, d'agilité et d'intelligence. Chapeau bas, et voici qui prouve qu'une femme, lorsqu'elle n'est pas une cruche, n'a nullement besoin d'un mouvement social derrière elle pour se faire respecter : le respect, ça ne se revendique pas, ça se mérite !
On ne fera pas (encore car je me doute que vous n'allez pas vous priver pour ressortir les archives au fil des mois !) la liste des femmes pilotes qui pour certaines y laissèrent leur vie, mais je ne peux pas flâner sur ce sujet sans immédiatement y poster mon admiration pour celle qui dompta le monstre le plus infernal de tous les temps, rien que cela mérite qu'on se retourne sur son passage, j'ai nommé la S1 et son souffle de Dark Vador : Michèle Mouton.
Pourquoi elle ? Parce qu'elle a prouvé qu'on peut être une "vraie femme" (j'entends pas une camionneuse...) et un maître (une maîtresse, c'est plus... plus...) du pilotage.
Vous trouverez toutes les videos nécessaires à l'illustration sur Youtube, évidemment, mais quoi de plus magnifique qu'une fille qui se glisse entre les arceaux, réajuste son rouge à lèvres, enfile son casque, ses gants sur des ongles d'un écarlat sans bavure, .............................. et colle une raclée magistrale à tout ce qui roule aux alentours ?
Inoubliable Pikes Peak 1985, mais tant d'autres moments bouleversants, largement au-delà du raisonnable, tout simplement "au-dessus" sans aucune contestation possible, mais avec des atouts en plus, ou des trucs en moins ça dépend comment on se place.... , mais en tout cas la magie du talent.
Respect, Madame.
Re: Femmes au volant....
Alor la'!!!!!
Elle m épate elle m épate elle m épate!!!!!!
j adooore!
Tres bon récit!!!!
Elle m épate elle m épate elle m épate!!!!!!
j adooore!
Tres bon récit!!!!
bertone- Pompiste
- Messages : 70
Date d'inscription : 13/11/2010
Age : 70
Localisation : VANNES 56
Re: Femmes au volant....
Quels dragueurs ces mecs !
Wan- Chef d'atelier
- Messages : 60
Date d'inscription : 09/11/2010
Age : 55
Localisation : Nantes
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